Remise de l'insigne de chevalier de l'ordre national du Mérite à M. André JUSTE, par Yvan MARCOU, président départemental de l'ANMONM, administrateur national.
En ce moment, je voudrais rappeler que c’est Bonaparte, Premier Consul qui a créé en 1802 la Légion d’honneur, qui récompense des mérites éminents rendus à la nation et que c’est le général de Gaulle, président de la République, qui a créé l’ordre national du Mérite le 3 décembre 1963.
Ainsi, disait-il « la France dispose de deux ordres, issus des ordres de chevalerie, l’un rouge, l’autre bleu, aux couleurs de notre drapeau » .
Il existe 3 grades dans l’ordre national du Mérite : chevalier, officier et commandeur, complétés par les distinctions de dignitaires, celles de Grand officier et de Grand’Croix.
L’effectif actuel des décorés de l’Ordre national du Mérite est de près de 185 000 décoré dans le monde. 306 000 personnes ont été nommées ou promues en 50 ans, et chaque année un maximum de 5 000 personnes peuvent recevoir l’insigne avec une parité appliquée pour 50% de femmes avec un âge d’entrée moyen pour tous de 54 ans.
Le général d’armée Benoît PUGA, est le Grand chancelier de la Légion d’honneur et Chancelier de l’ordre national du Mérite. Le président de la République étant, de droit, le Grand maître de ces deux ordres nationaux, qui sont les deux plus hautes distinctions attribuées dans notre pays.
C’est le 27 juillet 1972 qu’a été créée la société d’entraide des membres de l’ordre national du Mérite pour devenir le 20 septembre 1977, l’Association nationale des membres de l’ordre national du Mérite qui compte à ce jour près de 30 000 membres, femmes et hommes, réparti en 140 sections de métropole, des DOM-TOM et de l’Etranger.
Ces sections et représentations, dont celle de l’Hérault avec près de 450 membres, forment le socle de notre association nationale au sein desquelles les compagnons ont pour mission, conformément à nos statuts, de participer :
- au prestige et au rayonnement de notre ordre en France et à l’étranger ;
- au maintien des valeurs morales et civiques liées à la qualité de compagnons ;
- au renforcement des liens de solidarité et de l’entraide entre membres ;
- à la participation au devoir de mémoire et à l’encouragement de sa pratique ;
- au développement de l’esprit de citoyenneté et de civisme chez les jeunes avec tous les ans l’attribution d’un prix du civisme remis par le Président de la République et depuis 2011, en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale la remise d’un prix national et départemental de l’éducation citoyenne, comme celui de l’engagement citoyen pour les jeunes sapeurs-pompiers volontaires.
Monsieur André JUSTE, vous êtes né le 21 février 1932 à Aigues-Mortes.
A l’âge de 2 ans vous accompagnez votre famille sur Bédarieux du fait que votre père prenait des activités professionnelles à la société nationale des chemins de fer français.
Vous suivez les apprentissages et enseignements dans l’école de la République jusqu’au certificat d’études.
Puis arrive une période après la défaite de juin 1940 où la France n’était pas la princesse endormie que le génie de la Libération viendra réveiller, mais la France était une captive torturée, comme le clamait le général de Gaulle dans son discours à Alger le 14 juillet 1943.
En outre, il précisait que la France sous les coups, dans son cachot, a mesuré, une fois pour toutes, les causes de ses malheurs et l’infamies de ses tyrans. La France délivrée, ne voudra ni reprendre la route de l’abîme, ni demeurer sur celle de l’esclavage.
C’est dans ce contexte que vous vous êtes provisoirement déplacé dans le département de la Creuse de 1943 à 1944 pour garder du bétail dans une ferme placé sous les bons hospices des amis de vos parents qui s’étaient engagés dans la résistance, comme le frère de votre père qui arrêté par l’ennemi trouvera la mort dans un camp de concentration en Allemagne.
En sa mémoire et celle des compagnons disparus, je souhaite m’associer à l’hommage national rendu ce 27 mai qui fait référence à la première réunion clandestine du Conseil national de la Résistance qui s'est déroulée le 27 mai 1943 à Paris sous l'oppression allemande. Délégué du général de Gaulle, Jean Moulin souhaitait instaurer ce conseil dans le but d'unifier les divers mouvements de Résistance.
Monsieur André JUSTE, à 18 ans vous entrez en activité dans la Marine marchande au sein de la Compagnie des Messageries Maritime pour une durée de 25 ans, avec une interruption à l’âge de 20 ans pour exécuter votre service national dans la Marine nationale. C’est au Maroc au service de l’amiral SAP que vous avez servi pendant 18 mois au moment des évènements de 1953 à 1954.
En 1956, vous êtes rappelé en Algérie au sein du Commando Marine JAUBERT où vous recevez la Médaille de la Valeur Militaire avec agrafe AFN et le titre d’ancien combattant pour la dernière campagne de Suez en novembre de la même année.
Vous cessez vos activités dans la Marine marchande à 49 ans pour vous orienter vers l’agriculture en suivant pendant 2 ans les cours au lycée agricole de Pézenas pour obtenir un brevet professionnel agricole option vigne et vin.
Localement vous avez tenu des postes de responsabilités associatives comme :
Président honoraire du souvenir français ;
Président de l’amicale des marins de Bédarieux et les Hauts Cantons ;
Président de l’Union nationale des combattants de Roujan jusqu’en janvier 2021 et Monsieur le Député Philippe Huppé, député de la circonscription, vous remettait la médaille de l’Assemblée nationale, pour vos multiples engagements associatifs et patriotiques.
Vous êtes membre des sauveteurs en mer avec la SNSM ;
Chevalier de l’Etoile de la Grande Comore en septembre 2018 ;
Vous détenez la médaille Échelon Grand OR pour 40 ans et plus de services bénévoles ;
Vous êtes fait chevalier du Mérite Maritime le 1er septembre 2018
Monsieur André JUSTE, nous en venons maintenant à ce qui nous réunis à cette belle journée.
Vous avez été nommé chevalier dans l’ordre national du Mérite par décret du premier janvier 2021 au titre du ministère des anciens combattants en qualité de président local d’une union d’anciens combattants.
C’est à ce titre, comme président départemental et administrateur national, j’ai l’honneur et le plaisir de vous accueillir dans l’ordre et au sein de l’association nationale des membres de l’ordre national du Mérite de l’Hérault.
Monsieur André JUSTE au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons chevalier de l’ordre national du Mérite.
29 mai 2021 - Roujan - Remise de l'insigne de chevalier de l'ordre national du Mérite à M. André JUSTE, par M. Yvan MARCOU, président départemental de l'ANMONM, administrateur national, en présence de M Philippe HUPPÉ, député de l'Hérault, Mrs Hussein BOURGUI et Guy CABANEL, sénateurs de l'Hérault, M. Jean BLANQUEFORT, maire de Roujan, entourés de nombreux amis.
29 mai 2021 - Roujan - Remise de l'insigne de chevalier de l'ordre national du Mérite à M. André JUSTE, par Yvan MARCOU, président départemental de l'ANMONM, administrateur national.
En ce moment, je voudrais rappeler que c’est Bonaparte, Premier Consul qui a créé en 1802 la Légion d’honneur, qui récompense des mérites éminents rendus à la nation et que c’est le général de Gaulle, président de la République, qui a créé l’ordre national du Mérite le 3 décembre 1963.
Ainsi, disait-il « la France dispose de deux ordres, issus des ordres de chevalerie, l’un rouge, l’autre bleu, aux couleurs de notre drapeau » .
Il existe 3 grades dans l’ordre national du Mérite : chevalier, officier et commandeur, complétés par les distinctions de dignitaires, celles de Grand officier et de Grand’Croix.
L’effectif actuel des décorés de l’Ordre national du Mérite est de près de 185 000 décoré dans le monde. 306 000 personnes ont été nommées ou promues en 50 ans, et chaque année un maximum de 5 000 personnes peuvent recevoir l’insigne avec une parité appliquée pour 50% de femmes avec un âge d’entrée moyen pour tous de 54 ans.
Le général d’armée Benoît PUGA, est le Grand chancelier de la Légion d’honneur et Chancelier de l’ordre national du Mérite. Le président de la République étant, de droit, le Grand maître de ces deux ordres nationaux, qui sont les deux plus hautes distinctions attribuées dans notre pays.
C’est le 27 juillet 1972 qu’a été créée la société d’entraide des membres de l’ordre national du Mérite pour devenir le 20 septembre 1977, l’Association nationale des membres de l’ordre national du Mérite qui compte à ce jour près de 30 000 membres, femmes et hommes, réparti en 140 sections de métropole, des DOM-TOM et de l’Etranger.
Ces sections et représentations, dont celle de l’Hérault avec près de 450 membres, forment le socle de notre association nationale au sein desquelles les compagnons ont pour mission, conformément à nos statuts, de participer :
- au prestige et au rayonnement de notre ordre en France et à l’étranger ;
- au maintien des valeurs morales et civiques liées à la qualité de compagnons ;
- au renforcement des liens de solidarité et de l’entraide entre membres ;
- à la participation au devoir de mémoire et à l’encouragement de sa pratique ;
- au développement de l’esprit de citoyenneté et de civisme chez les jeunes avec tous les ans l’attribution d’un prix du civisme remis par le Président de la République et depuis 2011, en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale la remise d’un prix national et départemental de l’éducation citoyenne, comme celui de l’engagement citoyen pour les jeunes sapeurs-pompiers volontaires.
Monsieur André JUSTE, vous êtes né le 21 février 1932 à Aigues-Mortes.
A l’âge de 2 ans vous accompagnez votre famille sur Bédarieux du fait que votre père prenait des activités professionnelles à la société nationale des chemins de fer français.
Vous suivez les apprentissages et enseignements dans l’école de la République jusqu’au certificat d’études.
Puis arrive une période après la défaite de juin 1940 où la France n’était pas la princesse endormie que le génie de la Libération viendra réveiller, mais la France était une captive torturée, comme le clamait le général de Gaulle dans son discours à Alger le 14 juillet 1943.
En outre, il précisait que la France sous les coups, dans son cachot, a mesuré, une fois pour toutes, les causes de ses malheurs et l’infamies de ses tyrans. La France délivrée, ne voudra ni reprendre la route de l’abîme, ni demeurer sur celle de l’esclavage.
C’est dans ce contexte que vous vous êtes provisoirement déplacé dans le département de la Creuse de 1943 à 1944 pour garder du bétail dans une ferme placé sous les bons hospices des amis de vos parents qui s’étaient engagés dans la résistance, comme le frère de votre père qui arrêté par l’ennemi trouvera la mort dans un camp de concentration en Allemagne.
En sa mémoire et celle des compagnons disparus, je souhaite m’associer à l’hommage national rendu ce 27 mai qui fait référence à la première réunion clandestine du Conseil national de la Résistance qui s'est déroulée le 27 mai 1943 à Paris sous l'oppression allemande. Délégué du général de Gaulle, Jean Moulin souhaitait instaurer ce conseil dans le but d'unifier les divers mouvements de Résistance.
Monsieur André JUSTE, à 18 ans vous entrez en activité dans la Marine marchande au sein de la Compagnie des Messageries Maritime pour une durée de 25 ans, avec une interruption à l’âge de 20 ans pour exécuter votre service national dans la Marine nationale. C’est au Maroc au service de l’amiral SAP que vous avez servi pendant 18 mois au moment des évènements de 1953 à 1954.
En 1956, vous êtes rappelé en Algérie au sein du Commando Marine JAUBERT où vous recevez la Médaille de la Valeur Militaire avec agrafe AFN et le titre d’ancien combattant pour la dernière campagne de Suez en novembre de la même année.
Vous cessez vos activités dans la Marine marchande à 49 ans pour vous orienter vers l’agriculture en suivant pendant 2 ans les cours au lycée agricole de Pézenas pour obtenir un brevet professionnel agricole option vigne et vin.
Localement vous avez tenu des postes de responsabilités associatives comme :
Président honoraire du souvenir français ;
Président de l’amicale des marins de Bédarieux et les Hauts Cantons ;
Président de l’Union nationale des combattants de Roujan jusqu’en janvier 2021 et Monsieur le Député Philippe Huppé, député de la circonscription, vous remettait la médaille de l’Assemblée nationale, pour vos multiples engagements associatifs et patriotiques.
Vous êtes membre des sauveteurs en mer avec la SNSM ;
Chevalier de l’Etoile de la Grande Comore en septembre 2018 ;
Vous détenez la médaille Échelon Grand OR pour 40 ans et plus de services bénévoles ;
Vous êtes fait chevalier du Mérite Maritime le 1er septembre 2018
Monsieur André JUSTE, nous en venons maintenant à ce qui nous réunis à cette belle journée.
Vous avez été nommé chevalier dans l’ordre national du Mérite par décret du premier janvier 2021 au titre du ministère des anciens combattants en qualité de président local d’une union d’anciens combattants.
C’est à ce titre, comme président départemental et administrateur national, j’ai l’honneur et le plaisir de vous accueillir dans l’ordre et au sein de l’association nationale des membres de l’ordre national du Mérite de l’Hérault.
Monsieur André JUSTE au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons chevalier de l’ordre national du Mérite.
29 mai 2021 - Roujan - Remise de l'insigne de chevalier de l'ordre national du Mérite à M. André JUSTE, par M. Yvan MARCOU, président départemental de l'ANMONM, administrateur national, en présence de M Philippe HUPPÉ, député de l'Hérault, Mrs Hussein BOURGUI et Guy CABANEL, sénateurs de l'Hérault, M. Jean BLANQUEFORT, maire de Roujan, entourés de nombreux amis.
29 mai 2021 - Roujan - Remise de l'insigne de chevalier de l'ordre national du Mérite à M. André JUSTE, par Yvan MARCOU, président départemental de l'ANMONM, administrateur national.