Né en 1913 dans les Vosges, son goût pour le dessin s'affirme dès l'adolescence et devient une véritable vocation qui le conduit, après l'École des Arts appliqués, à l'École nationale des Beaux-Arts et, en particulier, dans l'atelier d'Henri Bouchard.
Max Léognany
La guerre arrête ses études et, au retour, il faut vivre. Pour cela, Léognany accepte un emploi de dessinateur modéliste dans un atelier de joaillerie. Cette dure expérience, qui l’astreint à des tâches minutieuses, méticuleuses, souvent contraignantes et apparemment ingrates, lui apporte en fin de compte des enseignements précieux. En même temps qu’il apprend une belle technique, il découvre un mode d’expression nouveau qui l’oriente vers l’orfèvrerie. Durant la même période, il a la joie de se retremper dans l’ambiance des Beaux-Arts et c’est dans l’atelier d’Henri Dropsy qu’il travaille.
Il obtient en 1945, un Premier Second Prix de Rome de Gravure en médaille.
Il n’oublie pas ses talents d’orfèvre et crée, en particulier, une quarantaine d’épées d’académiciens dont celles du Maréchal Juin, Léopold Sedar Senghor, S.A. Mohammed V… des décorations françaises ou étrangères, des joyaux…
Ses œuvres ont figuré au Salon de la Marine, au Salon des Artistes français mais il a, en outre, souvent exposé à l’étranger : New York (Art de la médaille en France du XVIème au XXème siècle en 1951), Madrid, Rome, Stockholm, Vienne, La Haye (FIDEM), Athènes, Prague, Cologne, Bratislava, Helsinki, Cracovie…
Peintre de la Marine. Membre du Jury du Salon des Artistes français, Max Léognany est chevalier de la Légion d’honneur. Il est décédé en 1993.
La grande chancellerie